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Informations sur les activités culturelles de l'association WAR HENTCHOU IRVILHAG MAIRIE 17 route de Landerneau 29460 IRVILLAC

01 Feb

Les reconnaissez-vous ? CE NE SERA PAS FACILE..

Publié par war-hentchou-irvilhag  - Catégories :  #Actualités

Cette photo est sans doute un des premiers clichés pris à l'école des garçons d'Irvillac vers 1896 ou 1897

Elle nous a été fourni gentiment par Monique Pédel, un de ses aïeuls figure sur la photo :Gabriel Montfort , né en 1883 ; il se trouve dans le rang du haut , le quatrième à partir de la droite ( on le retrouve d' ailleurs sur l'opuscule commémorant le centenaire de la fin de la guerre 14/18 édité par WHI à la page 9 - Prisonnier en Allemagne )

Reprenons ici un extrait de "Irvillac, une histoire, un patrimoine T2"

ces ouvrages sont disponibles en Mairie d'Irvillac au tarif de 10.00 €

 

.........II) L’école des garçons (1850)

 

La loi Guizot, du nom du ministre de l’instruction de l’époque, crée les conditions favorables au développement de l’enseignement des garçons. Votée le 26 juin 1833, cette loi apporte trois mesures importantes :

-  elle détermine un traitement fixe minimum pour l’instituteur : il s’élève à 200 francs, ce qui permet aux instituteurs de vivre décemment.

- elle instaure une école de formation des instituteurs, dite « école normale », par département. En Bretagne, il y en a une à Rennes qui sert pour toute la région. Cela permet d’améliorer le niveau de formation des instituteurs et d’accroître le savoir des enfants. Ainsi, à la lecture, l’écriture, le calcul, s’ajoutent la grammaire, l’orthographe, des notions de physique, d’histoire, de géographie, matières dont l’apprentissage s’améliore et se pérennise par la suite. La morale religieuse garde une grande place.

Les instituteurs suivent, désormais la méthode simultanée : tous les enseignements se font en même temps. Les élèves sont répartis par groupes d’âge.

- la loi organise aussi la création d’une école de garçons par commune.

 

Voyons comment cette loi est appliquée à Irvillac :

- dès août 1833, le conseil municipal réajuste le budget pour verser les 200 francs à l’instituteur.

- vers 1850, Irvillac accueille un maître formé à l’école normale : Jean François Jan, originaire de Saint Urbain.

- mais la plus grande affaire pour la commune est la construction de l’école des garçons. En réalité, la commune prend son temps pour se conformer aux exigences de la loi. Elle attend 1837 pour acheter le terrain où l’école sera établie, à la place de l’actuelle mairie. Puis, elle laisse le temps s’écouler. Quand le préfet demande pourquoi l’école n’est pas construite, le conseil municipal répond qu’il n’a pas les finances pour le faire. Finalement en 1847, le département prête de l’argent. La construction peut démarrer. En 1850, l’école des garçons est achevée. Elle a deux niveaux. Au rez-de-chaussée est située une classe ;  à l’étage se trouve le logement de l’instituteur. Un jardin y est attenant. Il existe une petite cour d’école, mais les enfants vont sur la route.

 

Au cours de la seconde moitié du XIXe siècle, l’école prend de l’importance ; le nombre d’enfants qui la fréquente s’accroît. Quels en sont les motifs ? Tout d’abord, les mentalités changent : le développement des moyens de communications, notamment l’arrivée du chemin de fer en 1867, favorise l’essor de nouvelles idées, bouleverse les besoins ; les familles se rendent compte de l’utilité de l’instruction, facteur de promotion sociale et d’accès à de nouveaux métiers (fonctionnaire notamment). Ensuite, les lois Jules Ferry en 1880-1882, qui rendent l’école laïque, obligatoire et gratuite, accroissent encore le nombre d’élèves. Si en 1835, une cinquantaine d’élèves fréquente l’école, en 1881 on en a 139. En 1882, la salle de cours est séparée en deux par une cloison et l’instituteur reçoit le renfort d’un adjoint. En 1896, 161 garçons fréquentent l’école. Une troisième classe est construite la même année. En 1904, l’école des garçons compte 175 élèves.

 

 

III) L’école des filles (1883)

 

Pour les filles, le processus est quasiment le même, avec néanmoins un décalage dans le temps.

Avant les années 1860, l’enseignement pour les filles à Irvillac est quasiment anecdotique. C’est l’instituteur des garçons qui s’en occupe. Ainsi en 1835, 10 à 15 filles vont à l’école. A cette époque, on porte peu d’intérêt à l’instruction des filles car elles sont destinées à tenir un ménage. On attend d’elles seulement une bonne moralité. Pourtant, des filles fréquentent, à l’extérieur de la commune, des établissements tenus par des religieuses. Progressivement, les mentalités évoluent à propos de l’instruction féminine.

 

En 1868, apparaît une école de filles. Tenue par une institutrice laïque, cette école est indépendante, à la fois des pouvoirs publics et des autorités religieuses. Au début, son existence est difficile : manque de moyens, absence de local fixe. En 1870, cette école ferme. Le conseil municipal prend alors à sa charge la location d’un local et l’achat du mobilier nécessaire. En 1872, cette école est dirigée par Mme Le Can, femme du chef de gare. Plusieurs tentatives échouent pour transformer cette école en école publique......

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