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Informations sur les activités culturelles de l'association WAR HENTCHOU IRVILHAG MAIRIE 17 route de Landerneau 29460 IRVILLAC

11 Aug

Une rue d'Irvillac s'intitule : rue du 16 aout 1944,..une histoire tragique de notre commune..

Publié par war-hentchou-irvilhag  - Catégories :  #Actualités

 

Les résistants d'Irvillac à l'ancienne école des filles , route de Daoulas en Irvillac

 

 

Une rue d'Irvillac s'intitule : rue du 16 aout 1944, elle mène au monument au morts de la route du Trehou.

Pourquoi ce monument ?

 

La situation dans le canton de Daoulas

Entre le 8 et le 20 août 1944, la situation est confuse et dangereuse dans notre canton. Les Américains sont proches, mais les Allemands sont toujours présents : ils ont quitté Irvillac et Daoulas mais sont fortement retranchés à Plougastel et tiennent des positions à Loperhet et Dirinon. Des groupes de résistants patrouillent dans le secteur et surveillent les routes. Plusieurs combats ont lieu durant cette période : le 10 août sur la route de Daoulas à Landerneau, le 16 août à Irvillac, le 17 août à la gare de Dirinon.

Quel est, durant cette période, l’état d’esprit des Allemands ? L’arrivée des Américains leur fait percevoir une défaite prochaine ; par ailleurs, ils sont excédés par la guérilla qui créé un climat permanent d’insécurité et aspirent à se retrancher sur Brest. Leurs réactions peuvent être extrêmement dangereuses. C’est ainsi que des Allemands en retraite sur Brest assassinent quatre civils le 6 août à Saint-Ségal ; quinze autres personnes sont fusillées le même jour à Quimerc’h . Le détachement allemand qui a sévi à Quimerc’h passe le 7 août à Daoulas : le propriétaire de l’hôtel Gabou est abattu et une autre personne est victime d’une grenade.

Le 16 août 1944, de très bonne heure le matin, un agriculteur vient au bourg alerter les résistants qu’une colonne motorisée allemande a emprunté la route Pont Mel, Pen Dreff, Croas Guerniel et semble se diriger vers l’Est. Comment expliquer cette irruption ? Où se dirige cette colonne ?

A)Le  raid allemand sur Brasparts

A cette date, les Américains ont entamé le siège de Brest mais n’ont pas encore fermé toutes les issues, notamment celles situées au sud de l’Elorn. Or, les Allemands ont appris qu’une centaine des leurs était retenue prisonnière des FFI à Brasparts. Ils décident alors de tenter de les libérer afin, d’une part, de renforcer leurs troupes avant l’assaut des Américains et, d’autre part, de montrer qu’ils conservent toujours une capacité offensive. C’est pourquoi aux premières heures du 16 août, de nuit, un convoi composé de deux engins blindés et d’une dizaine de camions quitte Brest, traverse le pont de Plougastel et s’enfonce par Dirinon, Saint Urbain puis Irvillac dans une région très hostile aux anciens occupants.

Pour cette mission dangereuse, les Allemands ont placé en tête du convoi un half-track pris aux Américains, en le décorant aux couleurs américaines.

 

Après Dirinon, les Allemands arrivent au bourg de saint Urbain. Il ne fait pas encore jour. Hésitent-ils sur la route à prendre[1] ? Ils vont frapper à la porte d’une grande maison située en plein bourg. A ce moment, Jean C, âgé de 16 ans et demi, dort profondément lorsqu’il est brusquement réveillé par des coups violents sur la porte d’entrée. Son père ouvre la fenêtre de l’étage et aperçoit des soldats dans la pénombre. L’un lui crie : « nous sommes américains, ouvrez ». Ancien combattant, le père de Jean perçoit l’accent allemand mais il ne peut faire autrement qu’ouvrir la porte. Plusieurs Allemands entrent alors dans la maison et rassemblent les occupants. L’un d’eux explique qu’ils veulent aller vers Treflevenez. Il ordonne à Jean  « Mets ta veste et viens avec nous ». Il est alors placé dans l’engin blindé de tête ou un Allemand lui précise qu’ils veulent aller, en fait, vers le Tréhou. Ils passent alors par Pont Mel, Roch’anay, Croas Guerniel, carrefour  où ils s’arrêtent quelques minutes pour consulter leurs cartes. A l’approche du Tréhou, il est indiqué à Jean que la destination réelle du convoi est Brasparts. On lui dit également qu’on le ramènera chez lui au retour, ce à quoi Jean  rétorque qu’il préfère rester à Brasparts où il a de la famille.

 

Le convoi  arrive au bourg du Tréhou vers 6 heures : Il surprend et fait prisonnier deux sentinelles, résistants appartenant à la compagnie de  Plounéour-Ménez, qui logeait cette nuit là au Tréhou. Les deux prisonniers, François Henry et François Nicolas, sont placés dans l’engin blindé de tête où se trouve un civil, un tout jeune homme. François Henry s’adresse à lui : «  Toi aussi ils t’ont attrapé ? »  Mais le civil lui répond : «  Non, ils m’ont obligé à les accompagner »  Les échanges en restent là car l’engin s’arrête et les deux prisonniers sont interrogés sur la présence de résistants dans le secteur ; une corde leur est mise autour du cou. N’obtenant pas de renseignements, les Allemands les placent, attachés, dans un camion, coupent les lignes téléphoniques et poursuivent, par saint Eloy, vers Brasparts.

 

Vers 7 heures, à Brasparts, les Allemands investissent rapidement le bourg après un bref combat où une femme et trois hommes sont tués[2]. Ils libèrent leurs prisonniers et les réarment. Ils prennent des otages et les placent dans un camion où il leur est ordonné de s’allonger sur le plancher du véhicule, sous la surveillance de deux soldats. Le jeune de saint Urbain, Jean, se voit signifier « Raus » par un gradé : il va se réfugier dans une maison du bourg.

Puis, le convoi prend le chemin du retour. De passage au village de Letiez en saint Eloy, les habitants, trompés par l’apparence du premier blindé, poussent des acclamations «  Bravo les Américains » ; les Allemands les mettent en joue !

 

Le convoi oblique, à saint Eloy, vers le Tréhou ; à l’approche de ce bourg, il se met à tirer et poursuit le tir durant la traversée de l’agglomération, probablement pour tenter d’effrayer les résistants dont il présume la présence. Le convoi se dirige vers Tréflévénez mais, arrivé au calvaire situé à l’embranchement de la route de Tréflévénez, l ‘ensemble des véhicules fait demi-tour, revient vers le centre bourg et tourne vers Irvillac. Pourquoi un tel changement de direction : était-ce une ruse ? Les Allemands se sont-ils trompés de route ? Voulaient-ils « profiter » du passage pour arrêter un résistant, habitant dans ce quartier ? De fait ils arrêtent une personne dans une maison ( ce n’est pas le résistant concerné mais un réfugié de Brest ) et l’embarquent sans ménagement avec les autres otages. Ils lancent aussi des grenades et une réfugiée de Brest est blessée.

 

A la sortie du bourg du Tréhou, sur la route d’Irvillac, les résistants de la compagnie de Plounéour-Ménez ouvrent le feu sur le convoi mais cinq d’entre eux sont tués.

Le convoi  poursuit sa route vers Irvillac. Au carrefour de Croas Guerniel, quelques résistants sont aux aguets, l’un dans un véhicule et les autres à proximité. Ils sont trompés par l’apparence du premier engin allemand, qui ouvre le feu. Le résistant se trouvant dans le véhicule est blessé. Les Allemands arrivent à sa hauteur, le sortent du véhicule et l’achèvent. Les autres résistants se replient à travers un champ de lande où des soldats engagent un début de poursuite, en vain.

Le convoi, sur le qui vive, reprend alors sa route vers le bourg d’Irvillac, situé à 2,5 kilomètres plus loin.

 

B) Pendant ce temps à Irvillac et dans les environs

Le passage du convoi allemand par Saint Urbain, Croas Guerniel, le Tréhou, bien que très matinal, n’est pas passé inaperçu et a été signalé aux résistants du secteur : Ils vont alors essayer de l’intercepter au retour. A cette date en effet, les Américains ne sont pas à proximité immédiate  et les résistants ne peuvent compter que sur leurs propres forces. Quelles sont ces forces dans le secteur ?

 

-Le Bataillon René Caro

Ce bataillon, commandé par Jérôme Pouliquen, est composé de quatre compagnies dont l’une est responsable de la zone Hanvec-Le Tréhou-Sizun. Cette compagnie, la troisième, est commandée par Louis Kervella, lieutenant de réserve et instituteur au Tréhou ; elle comprend 120 hommes.

Basée à ce moment sur Rumengol, elle est alertée par une estafette. Louis Kervella comprend immédiatement que le convoi se dirige vers Brasparts. Il a en effet participé, le 6 août à Sizun, à la prise en charge d’un groupe d’une centaine d’allemands qui ont  déposé leurs armes et se sont rendus. Ce groupe a été confié à la garde d’une compagnie du Bataillon René Caro pour être dirigé à pied sur Brasparts. Dans ce bourg, les soldats sont gardés dans les écoles, les gradés étant séparés de la troupe.

Louis Kervella présume que le convoi prendra, au retour, un chemin différent de l’aller et décide de tendre une embuscade à la sortie de la forêt du Cranou, sur Rumengol. Son groupe est bien équipé depuis qu’il a récupéré l’armement des allemands qui se sont rendus à Sizun. Une solide embuscade est donc préparée, dans un court laps de temps.

 

-Les groupes situés à Irvillac

A Irvillac, se trouvent ce jour là une centaine de résistants : la compagnie Jean Riou de la région de La Feuillée, forte d’une trentaine d’hommes, environ 25 résistants d’Irvillac et de la région, une quinzaine de marins du Faou et de Crozon ; un groupe de Scrignac-Berrien, commandé par le sous-lieutenant Le Foll, est également  arrivé sur la commune le 15 août au soir.

L’armement de ces résistants est disparate : des fusils divers, des pistolets, des mitraillettes Sten, des carabines américaines provenant de parachutages dans la région de Berrien et deux ou trois fusils mitrailleurs. Par ailleurs, tous les hommes ne sont pas aguerris.

Les responsables décident d’intercepter le convoi allemand afin de l’empêcher de regagner Brest. Ils ignorent alors que le convoi dispose d’engins blindés et ne connaissent donc pas sa forte puissance de feu. Ils ne sont pas certains, à cette heure, de l’objectif poursuivi par les Allemands mais il apparaît clair que ces derniers vont se replier sur Brest, mais à quelle heure et par quel chemin ? Par le même chemin qu’à l’aller ? Par Treflevenez ? Par Saint Eloy-Malenty ? Par Hanvec ? Par une autre voie ?

 

Ils décident  alors de surveiller plusieurs routes et de placer un dispositif d’embuscade à la sortie du bourg sur la route du Tréhou. Ils rappellent, en urgence, les groupes de résistants dispersés sur la commune et envoient un messager vers Hanvec afin de réclamer des renforts.

Un petit groupe se poste ainsi au carrefour de Malenty, situé à 1.5 km du bourg, afin de surveiller la route de Hanvec et celle de Saint Eloy. Un autre groupe doté d’un fusil mitrailleur se place à Croas Ar Goas, à 1 km du bourg, pour surveiller une voie donnant accès à Daoulas. Quelques résistants disposant d’un véhicule vont se placer dans un but d’observation au carrefour de Croas Guerniel, situé sur la route du Tréhou à 2.5 km du bourg.

Commandée par Jean Plassart, la compagnie Jean Riou prend position ainsi que d’autres résistants de  part et d’autre de la route du Tréhou, approximativement entre l’actuel monument aux morts et la dernière maison située, à gauche, avant le village de Reunguennou.

Un groupe de résistants d’Irvillac, posté à Ménez-Cléguer et rappelé en urgence, se présente au bourg vers 9 heures. Mené par Yves Léon, ce groupe est immédiatement dirigé vers la route du Tréhou. Juste au moment où il atteint l’emplacement de l’actuel monument aux morts, Yves Léon aperçoit au loin sur la route un engin blindé et les tirs débutent dès ce moment. Une partie de son groupe se disperse rapidement du côté gauche de la route alors que d’autres empruntent un petit chemin situé à droite. A ce moment l’un d’entre eux, Jean Le Gall, est tué.

C) Le combat

Le convoi allemand, sur le qui vive depuis le carrefour de Croas Guerniel, a placé en tête les deux engins blindés  décorés aux couleurs américaines. Trompés par cette apparence, des résistants se découvrent et les blindés ouvrent immédiatement le feu, à balles explosives. Face à une telle puissance de tir, des résistants, mal dissimulés derrière des meules de blé, cherchent à rejoindre la protection des talus mais plusieurs sont fauchés.  D’autres, abrités par un talus, tirent sur les camions débâchés. La plupart des Allemands sont cependant descendus des camions et cheminent sur les bas-côtés de la route. La fusillade est intense de part et d’autre (18 impacts de balle seront relevés sur une maison). Le combat est ponctué par les hurlements des Allemands et les cris des résistants.

Dans un  camion se trouvent les prisonniers et les otages, capturés à Brasparts et au Tréhou.  il leur a été ordonné de s’allonger au fond des véhicules et de se tenir immobiles. Deux allemands les surveillent étroitement. Ils sont pris, lors du combat, dans une ambiance affreuse marquée par des hurlements et des tirs incessants. Un des allemands du camion est tué et son sang rejaillit sur un otage, l’autre garde est blessé et tombe du camion[3].

L’engagement est bref et le convoi ne peut être bloqué. Il arrive ainsi au bourg. Juste avant le carrefour, un soldat lance une grenade dans une maison située sur la droite : par miracle, nul habitant n’est atteint. Les Allemands ont-ils envisagé, à ce moment, d’exercer des représailles sur la population ? Peut-être, mais ils craignent probablement l’arrivée de renforts et ne s’arrêtent pas au bourg. Cinq cents mètres plus loin, à la hauteur du village du Cosquer, un résistant isolé, Urbain Guermeur, est tué par une rafale.

 

A Daoulas, le convoi s’arrête quelques minutes au carrefour. Un gradé, assez arrogant, descend d’un véhicule et parle à des habitants ; il semble satisfait des résultats du raid.

La population durant ces évènements.

Le matin du 16 août, les habitants du bourg, pressentant que quelque chose se prépare, restent dans leur maison. Des résistants passent de bonne heure dans quelques villages, comme à Guern Bloch’hon, et demandent de ne pas sortir durant la matinée.

 

Tôt ce matin là, des cultivateurs sont partis à Daoulas chercher des réfugiés brestois afin de les loger dans leur ferme. L’un d’entre eux, avec plusieurs réfugiés dans sa charrette, arrive ainsi au bourg d’Irvillac, sur la route du Tréhou. Des personnes lui déconseillent d’emprunter la route goudronnée et il guide alors son cheval vers la gauche, sur le chemin de terre passant à Poul ar Goquet : bien lui en prend car les tirs débutent alors qu’il est engagé sur cette voie. Un autre cultivateur, dont la charrette contient également des réfugiés, arrive à l’entrée d’Irvillac, sur la route de Daoulas, lorsqu’il entend une fusillade dans la direction du Tréhou. Il presse alors son cheval au plus vite et tourne brusquement à gauche, après la poste, dans la direction du Crec.

A Croas Lidou deux hommes chargent, dans un champ, une charrette de gerbes de blé ; entendant de violents tirs dans la direction du bourg, celui se trouvant en haut de la charrette saute à terre et se camoufle, tandis que son compagnon part avertir les habitants du village de Clécunan. A Croas Lidou également, quelques réfugiés brestois sont cachés aux alentours du calvaire.

 

E) La journée du 16 août après le combat

 

C’est le brusque silence ! Les Allemands sont repartis vers Brest en emmenant leurs morts, dont le nombre n’est pas connu. Les résistants et les habitants du bourg restent choqués par cette violente fusillade et l’importance des pertes : 18 morts, dont dix pour la compagnie Jean Riou, et plusieurs blessés. ce sera d’ailleurs, pour la libération du Finistère, le combat le plus meurtrier opposant des FFI aux troupes allemandes[4].

Les résistants tués durant le combat  sont originaires de Irvillac (Jean Le Gall, Urbain Guermeur), de Hanvec   (René Toullec), de Treflevenez (Pierre Bideau), de La Feuillée (Yves Jaffrès, Jean Plassart, Marcel Postic, Pierre Salaun), de Brennilis (Louis Guével, Yves Bras, Charles Person), de Botmeur (François Bothorel, Henri Kerjean), de Huelgoat (Pierre Grall, Louis Drevillon), de Berrien (Yves Begat, Joseph goasdoué). Un ukrainien, Nicolas Joltikov, combattant avec la compagnie Jean Riou est également tué[5].


Les résistants, aidés par des habitants  et le vicaire, regroupent leurs morts et s’occupent des blessés : ils sont placés, dans un premier temps, à l’école des filles, route de Daoulas. Les morts originaires d’Irvillac et des communes environnantes sont ramenés dans leurs familles. Les FFI des Monts d’Arrée, durement affectés, quittent la commune le jour même avec leurs compagnons morts. Le groupe de résistants d’Irvillac se retrouve seul. Nul ne sait, à ce moment, si les Allemands vont revenir en force et se livrer à des représailles. Les résistants scindent leurs forces : un groupe  se poste au Cosquer et Croas Lidou ; un autre du côté de Roc’heur et un troisième dans un bois du coté de Creach Cribin.

 

 

Craignant une action de répression de la part des Allemands, de nombreux habitants du bourg quittent les maisons pour se réfugier dans les villages chez des parents ou amis. Ils ne se réinstallent dans leurs logis que plusieurs jours après.

 

 

[1] Sur les diverses relations écrites du combat du 16 août 1944, il est généralement avancé que le convoi était guidé par un homme habitant le canton, condamné à mort pour collaboration par la cour de justice du Finistère le 10 février 1945 (gracié par la suite).

Notons que cet homme faillit être tué dans un guet-apens, le 4 août à Irvillac. Il se présente en effet ce soir là au bourg avec sa moto sur laquelle a pris place un acolyte : il veut obtenir de l’essence. Pendant qu’il en recherche auprès des gens du bourg, des résistants se postent rapidement dans le virage prononcé du Rest, situé 1 km plus bas, sur la route de Landerneau. Ils lui tirent dessus à son passage mais le ratent.

 

[2] Cf. sur le combat de Brasparts : - « Ami entends-tu ». Journal de la résistance bretonne. Lorient. 4ème trimestre 1995. - BOENNEC J :Cahiers de l’Iroise. 1988 - pages 48 –51.

[3] Ces otages sont amenés à Brest où ils restent prisonniers jusqu’au 18 septembre.

[4] Le Finistère dans la guerre. P 514. (op. cité)

[5] En URSS, les Allemands avaient enrôlé dans leurs armées un grand nombre d’autochtones. Ceux-ci, soit volontaires au titre de l’anti-communisme ou du nationalisme, soit incorporés de force, furent utilisés dans leur pays ou en France. Ces « ost Truppen », appelés « russes blancs » par les Bretons, vont se conduire assez rudement dans la région. Plusieurs d’entre eux déserteront et rejoindront les rang de la résistance : ce fut le cas de Nicolas Joltikov, ukrainien, mort très loin de son pays.

extrait de " Irvillac, une histoire, un patrimoine tome 2" de Gilbert CRENN et Didier KERDONCUFF

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